dingue-chevelu

Bienvenue dans le fruit de mon cerveau malade!!!!!!

Mardi 31 mai 2011 à 20:51

Que faire quand on ne peut pas se confier...

Mercredi 13 avril 2011 à 21:31

 Dans une semaine et demi, j'ai terminé les derniers cours de ma vie. Jamais plus je ne m'assiérais dans une salle de cours, devant une trousse et une copie, pour écrire à la main des leçons que je vais foutre dans des endroits improbables que je vais misérer à retrouver pour réviser, autrement dit déchiffrer. Et je le regrette.
  Dans trois semaines et demi, les vacances seront terminées. Des vacances qui n'en seront pas vraiment, vu que je vais réviser pour le BTS dans le but d'obtenir le plus glorieux score possible. C'est mon dernier diplôme, bordel. Dans trois semaines et demi, pour la dernière fois, je mettrais ma trousse dans mon sac et j'irais m'assoir à une table pour écrire sur des copies pour la dernière fois. Gratter.
  D'ici à fin mai, j'aurais passer le BTS. Sauf problème majeur (ça relève du domaine de l'improbable),  j'obtiendrai mon diplôme. D'ici à fin mai, ma vie scolaire s'achèvera à jamais. Je ne serais plus jamais un élève, un étudiant. Hé, je serais un homme. ^^
  D'ici juin, j'aurais postulé aux deux McDonald's de Metz pour patienter et je chercherais un job dans la chimie, un job que j'aimerai et qui deviendra ma nouvelle raison de me lever chaque matin.
  Ma vie telle que je l'ai connue s'achève en sifflotant, l'ai de rien. Elle fait genre, elle feinte, elle essaye de me surprendre. Si elle savait que l'enfant en moi pleure déjà toutes les larmes de son corps, elle arrêterait ses conneries et viendrait me botter le cul comme un homme. Vous savez, un dernier grand coup, briller un maximum, exploser de toute sa lumière avant de s'éteindre. Ce que je dit n'a aucun sens. Ma vie d'insouciance est tout sauf une étoile. C'est une espèce de squat, un dépotoir, au sol poussiéreux jonché de jouets pas rangés, de tasses à café couvertes de moisissures, de cadavres de bières et de boîtes de pizza vides. Ouais, des bricolages qui tiennent pas debout, des mégots de cigarettes, des fringues tachées vertes de roulages dans l'herbe. Des préservatifs aussi.^^
  Et sans avoir surveillé, je me retrouve à quelques dizaines de mètres du mur. Pas face au mur. Je le vois cet enfoiré de mur, avec ses parpaings couverts de crépit gris béton sinistre. D'ici à cet été, je devrait commencer à gratter le revêtements, puis à desceller à force de coups d'épaule les parpaings, pour me faire des prises, l'escalader, le franchir. Cinquante ans de vie active avant de sauter de l'autre côté, à traîner mon vieux corps à côté du sien, si les produits chimiques n'ont pas fini de me ronger.
  Les responsabilités m'attendent. La vie, la vraie, avec ses rudesses et ses déceptions. Avec la sueur, la douleur, et le sentiment du travail accompli si j'ai de la chance. La vie : celle de mon/mes enfant(s), de mes petits enfants.
  C'est assez pourri, comme symbole. Ma trousse. Bientôt, je n'en aurais plus. J'aurais quatre ou cinq stylos d'hommes rangés dans les petits compartiment de mon sac d'homme, dans la poche de ma veste ou de ma blouse. Les copies et la trousse au placard.
  D'ici une petite dizaine de semaines, tout sera fini. L'enfant sera endormi, bordé serré dans le lit de la nostalgie. Etouffé, anesthésié par le poids des responsabilités et des devoirs. Les salles de cours ne m'accueilleront plus. Les professeurs quitteront ma vie, et je ne marquerai pas leur mémoire. Mes camarades partiront et je ne les reverrai plus. Les portes des lycées me seront fermées à tout jamais. Ma vie prend un train direct vers sa fin, avec une seule constante, qui me réconforte, mais le fait qu'elle soit unique m'attriste.
  L'enfant pleure, hurle, supplie. Et là, seul dans ma chambre, il prend le contrôle. Je veux jouer à nouveau, me battre contre des personnages imaginaires, je ne veux pas refouler les larmes qui bordent mes yeux et qui plus jamais ne tombent. Je ne  veux plus ne plus pouvoir pleurer. L'enfant à déjà perdu le contrôle. Ces deux larmes ne couleront pas, mes yeux secs les absorbent déjà. Ma gorge écrase la boule. Je peux plus pleurer, je ne peux que faire face.


  Et j'ai complètement perdu le contrôle de cet article.

Mercredi 13 avril 2011 à 20:58

Je suis avec toi

Et le bonheur m’enveloppe

Je ne comprends pas

Mais la joie me transporte

 

Je te prends dans mes bras

Et te parle tout bas

Mais tout à coup

Tu n’es plus à mon cou

Oui tu m’as quitté

Je suis réveillé…

 

La routine et les devoirs

Me portent toute la journée

L’idée de ne pas te voir

De mon esprit est détournée

 

Mais quand enfin vient le soir

Et m’enlace la solitude

Revient ce sentiment noir

Comme à son habitude…

 

Je sens mes épaules trop légères

Pourquoi ne supportent elles pas

De ton corps l’appui éphémère

Pourquoi n’entends-je pas ta voix

 

La lassitude m’engouffre

Et ma poitrine se referme

Insidieusement je souffre

Quand arrivera le terme

De cette longue attente

Qui tarit mon bonheur

Où impuissant je tente

De ne pas compter les heures

 

Il est temps, je suis seul

J’entends battre mon cœur

Etouffé du linceul

De l’absence de l’âme sœur…


Mais lorsqu'arrive la fin de la semaine

Renaît en moi cette joie divine

Qui sonne le glas de ma peine

Le bonheur éclos dans ma poitrine


Finis les rêves, sa présence est réelle

Et lorsque ma parvient le sommeil

Je dors enfin avec elle

Dans une nuit à la douceur du miel


Mardi 7 décembre 2010 à 19:20

 J'écris cet article sur mon PC portable, à moi, grâce à ma connexion wi-fi. A eux deux, ils couvrent la moitié des activités qui pourraient me tenter après les cours, au bas mot.
 Je suis assis sur mon canapé, confortablement garni de coussins. Mon regard couvre toute ma chambre, mon grand (à mes yeux) lit, mes murs couverts de posters dressant l'inventaire de mes passions, mes étagères regorgeant de livres, romans, mangas, comics, CD, DVD, ma télé et mon lecteur DVD que j'ai eu pour pas un rond, mon bureau sur lequel trône la cafetière qui produit les trois quarts des liquides que j'ingère dans une journée.
 Dans chaque coin, un trésor : un collector, une oeuvre au graphisme et/ou au scénario fabuleux (à mon goût). Une guitare-caprice dont je ne sais pas jouer, incapable de produire un son beau. Ce havre, ce cocon satisfait chaqun des désirs du glandeur, du geek, de l'enfant en moi. Les appareils technologiques pointent le bout de leur nez entre les livres et le bordel, sous des meubles casés partout pour ranger toutes mes possessions matérielles. Ma garde-robe contient tout ce que je veux pour qu'elle soit exhaustive bien que circoncise au minimum.
 J'en suis arrivé à un moment où, comme le dit le personnage principal d'un de mes livres favoris, Fight Club, je suis devenu le plus complet possible. En plus, cette année, fini les galères de fric. 
 Ayé, j'ai tout pour être heureux. Satisfait. Complet.
 Mais lorsque je passe la porte de ma tanière, j'allume mon PC, qui crache un bruit constant accompagné ou non d'images pour accaparer mon esprit. Il ne se tait que pour céder sa place à un livre qui bloque mes pensées lui aussi, m'aspire et m'évade dans un autre monde. Lorsque viens le moment de se coucher, un lecteur MP3 continue d'entretenir un léger bruit qui me permet de m'endormir en m'évitant de penser...
 Fuite. Ce mot me caractérise. Je ris à gorge déployée toute la journée avec mes amis, et personne n'a jamais vu plus longtemps qu'une poignée de secondes pour les chanceux mon côté assombri.
 La solitude a toujours été mon lot, et je m'y étais habitué. Mais je ne profite plus des rares moments de "temps à moi" que je passe ma semaine à attendre.
 Car je ne suis pas complet, loin de là. A l'instar de ce porte-clef, je suis divisé, scindé en deux, une moitié...
 Ce n'est que lorsque l'on prend le temps d'y réfléchir qu'on se rend compte à quel point ce mot à bien été choisi pour désigner son compagnon dans la vie... Ma moitié...
 C'est ce qu'elle st, et la cicatrice de la découpe qu'opère sur moi chaque lundi suinte d'un acide pernicieux qui ronge et aggrave chaque semaine un peu plus ma plaie, rongeant les points de suture, rouvrant ma plaie impossible à refermer et laissant se déverser incessamment mon flux vital...
 Seule la fin de la semaine pourra me ramener mon remède, cette seconde moitié qui fusionnera sa plaie avec la mienne, nous permettant d'arborer avec fierté la merveilleuse cicatrice de notre amour...

Vendredi 2 avril 2010 à 1:17

 Y'a des moments comme ça, cette fois je vous passe l'image, je me sens une merde...(cf article précédent)

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