dingue-chevelu

Bienvenue dans le fruit de mon cerveau malade!!!!!!

Mardi 7 décembre 2010 à 19:20

 J'écris cet article sur mon PC portable, à moi, grâce à ma connexion wi-fi. A eux deux, ils couvrent la moitié des activités qui pourraient me tenter après les cours, au bas mot.
 Je suis assis sur mon canapé, confortablement garni de coussins. Mon regard couvre toute ma chambre, mon grand (à mes yeux) lit, mes murs couverts de posters dressant l'inventaire de mes passions, mes étagères regorgeant de livres, romans, mangas, comics, CD, DVD, ma télé et mon lecteur DVD que j'ai eu pour pas un rond, mon bureau sur lequel trône la cafetière qui produit les trois quarts des liquides que j'ingère dans une journée.
 Dans chaque coin, un trésor : un collector, une oeuvre au graphisme et/ou au scénario fabuleux (à mon goût). Une guitare-caprice dont je ne sais pas jouer, incapable de produire un son beau. Ce havre, ce cocon satisfait chaqun des désirs du glandeur, du geek, de l'enfant en moi. Les appareils technologiques pointent le bout de leur nez entre les livres et le bordel, sous des meubles casés partout pour ranger toutes mes possessions matérielles. Ma garde-robe contient tout ce que je veux pour qu'elle soit exhaustive bien que circoncise au minimum.
 J'en suis arrivé à un moment où, comme le dit le personnage principal d'un de mes livres favoris, Fight Club, je suis devenu le plus complet possible. En plus, cette année, fini les galères de fric. 
 Ayé, j'ai tout pour être heureux. Satisfait. Complet.
 Mais lorsque je passe la porte de ma tanière, j'allume mon PC, qui crache un bruit constant accompagné ou non d'images pour accaparer mon esprit. Il ne se tait que pour céder sa place à un livre qui bloque mes pensées lui aussi, m'aspire et m'évade dans un autre monde. Lorsque viens le moment de se coucher, un lecteur MP3 continue d'entretenir un léger bruit qui me permet de m'endormir en m'évitant de penser...
 Fuite. Ce mot me caractérise. Je ris à gorge déployée toute la journée avec mes amis, et personne n'a jamais vu plus longtemps qu'une poignée de secondes pour les chanceux mon côté assombri.
 La solitude a toujours été mon lot, et je m'y étais habitué. Mais je ne profite plus des rares moments de "temps à moi" que je passe ma semaine à attendre.
 Car je ne suis pas complet, loin de là. A l'instar de ce porte-clef, je suis divisé, scindé en deux, une moitié...
 Ce n'est que lorsque l'on prend le temps d'y réfléchir qu'on se rend compte à quel point ce mot à bien été choisi pour désigner son compagnon dans la vie... Ma moitié...
 C'est ce qu'elle st, et la cicatrice de la découpe qu'opère sur moi chaque lundi suinte d'un acide pernicieux qui ronge et aggrave chaque semaine un peu plus ma plaie, rongeant les points de suture, rouvrant ma plaie impossible à refermer et laissant se déverser incessamment mon flux vital...
 Seule la fin de la semaine pourra me ramener mon remède, cette seconde moitié qui fusionnera sa plaie avec la mienne, nous permettant d'arborer avec fierté la merveilleuse cicatrice de notre amour...

Samedi 13 novembre 2010 à 1:01

 Une heure moins le quart. Une dose formidable de sommeil en retard, et les yeux grands ouverts. Après avoir terminé mon devoir, je suis devant mon PC, maintenu éveillé par une quantité appréciable de caféine : je me suis descendu en moins de trois heures près d'un litre et de café, et pas le plus léger que j'aie bu.
 Je suis donc complètement éveillé, pour un bout de temps, et j'ai envie de rien. Une série comique? Non. Une série sérieuse? Non. Un film? Non. Une bande dessinée? Non. Un roman? Non.
 Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Ca devient même récurent. La pleine mesure de la solitude... Du temps à soi, cherché depuis longtemps, et on n'en fait rien, on en veut pas. On ne voulait pas être seul. 
 C'est elle que je veux. Mais je dois attendre. Encore douze heures. Seul.
 Mes dents me font mal. Mes yeux me disent que mon corps est en contradiction avec lui-même. Je dois dormir, mais je peux pas dormir. Combien de temps encore je vais vivre ça? 
 Une heure moins dix. La caféine court dans mes veines et garde mon système allumé. Je suis réveillé pour encore au moins une heure. JE croule sous les options mais je n'en veux aucune. Je ne sais pas ce que je veux. Je ne veux peut-être rien.
 Mais si, bordel. Je veux l'avoir dans mes bras, je veux me glisser dans un lit avec elle et juste sentir la chaleur réconfortante de son corps contre le mien. Je veux m'endormir enfin, en sentant son poids sur mon dos. C'est le calme. C'est mon refuge. La normalité. Le sommeil est dénaturé sans elle et le réconfort, la sécurité que m'apporte sa présence. 
 Une heure moins cinq. Derrière le goût des biscuits me reste encore celui du café qui darde mon cerveau de son aiguillon pour que je reste réveillé et perçoive pleinement son absence. Je suis le côté pile d'une pièce, éloigné de son côté face. En son absence, je suis une bombe humaine, toujours à cent à l'heure, jamais arrêté, pour profiter de tout ce que j'ai sous la main, pour oublier que je  ne suis pas avec elle. Personne ne le voit comme ça, et je dois accumuler une quantité de sommeil et de café énorme pour le voir comme ça. 
 Une heure. Toujours le vide. Rien à faire, sinon attendre. Douze heures. 

Samedi 13 novembre 2010 à 0:40

 Envie de rien, besoin de toi.

Mercredi 3 novembre 2010 à 14:29

 "Je vais vous dire, il est bien gentil le président de la république, parce qu'il nous laisse des libertés, alors que tout le monde sait très bien que si il nous les retirait, tout le monde fermerait sa gueule." Coluche

Pour une fois que c'est pas vrai...^^

Mercredi 3 novembre 2010 à 14:02

 "Oh oui! Mangeons Bambi!"

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