dingue-chevelu

Bienvenue dans le fruit de mon cerveau malade!!!!!!

Vendredi 2 avril 2010 à 1:17

 Y'a des moments comme ça, cette fois je vous passe l'image, je me sens une merde...(cf article précédent)

Vendredi 2 avril 2010 à 1:15

 Je ne voulais faire que de la chimie
 Mais bien cruelle est la vie
 Je me suis mangé violemment le mur
 Eh ouais mon gars, c'est super dur
 Les études supérieurs, c'est plus comme avant
 La réussite n'est plus à la merci du premier gland
 Tu pourras pas t'en tirer comme au lycée
 Ben oui, mon con, tu vas retaper
 Toute une année foutue en l'air
 Cet ami, bientôt, tu le regarderas de derrière
 Tandis qu'il ira où tu voulais aller
 Toi, connard, tu resteras embourbé
 Recommencer à zéro, mais mieux cette fois
 C'est ta dernière chance mon gars
 Et si tu foires à nouveau
 Tout sera à l'eau
 Sois fort, tu vas t'en relever
 Cette fois, tu vas les enterrer
 Ton rêve incertain sera réalisé
 Mais vraiment, la licence, abandonne l'idée...

Vendredi 2 avril 2010 à 1:06

 Le vomi de cuite, c'est automatique...

Vendredi 2 avril 2010 à 1:04

 C'est marrant, la vie...
Fin d'aprèm,en écoutant avec un pote une chanson de Java (Ta gueule) (c'est le titre, hein, faut pas se sentir visé...), lui et moi on déconne sur le fait que je manque mourir chaque jour... C'est dû au fait que je me déplace à vélo, que je suis pas toujours hyper-prudent (quoique en ce moment on peut vraiment pas me reprocher grand chose), que les automobilistes aiment pas les cyclistes, et que les automobilistes sont des cons qui roulent comme des cons, surtout quand y'a des cyclistes...
  Donc, bref,on déconne, on déconne... il pleut, il vente, il grêle... On s'en fout, on est à l'intérieur. On se caféine, on déconne (sur d'autres sujets un peu aussi, quand même...), et puis un moment faut bien rentrer chez soi. Alors je me sape et j'enfourche mon étalon à deux roues avec qui j'ai vécu tant d'aventures...
  Et puis vous savez ce que c'est : trois virages enchaînés, vitesse, je suis penché, il a plu, la route est couverte de boue (vicieuse,la boue : on la voit à peine), je dérape et je m'éclate violemment (ouais, bien violemment, j'en ai encore mal). Un automobiliste me klaxonne, un autre s'informe de mon état (mort ou vivant), je me relève (après un petit moment où je suis resté au sol pour me "remettre"), puis après, ben, je finis à pied quoi... et 200 mètres plus loin, je me rend compte que si j'avais glissé deux mètres plus tôt, si j'étais tombé dans la voie d'à côté, ma tête aurait sûrement fini sous une roue (de voiture). Je me rend compte que j'ai frôlé la mort. LA mort. Encore. Ca, c'est ce que je me suis dit : "encore".
  C'aurait été con. Mourir à dix-huit ans. A cause d'une pluie de merde. Passer à côté de toutes les joies,tous les rebondissements que le destin et l'allongement de l'espérance de vie me réservaient (nan, c'est des conneries, mon espérance de vie est réduite : je crèverais d'un cancer à cause du tabagisme "passif").
 Mais je me suis pas dit ça. J'ai souris comme un con en pensant que j'avais failli crever, que j'aurais des cicatrices en plus, que j'avais une histoire en plus, et aucune réflexion volant plus haut que le fait de se marrer de la gamelle que je venais de me prendre (et du fait que j'étais drôlement emmerdé d'avoir troué ma veste). Je sis donc un gros con. Tu parles d'une nouvelle.
 C'est seulement maintenant que je songe que mourir hier aurait été vraiment vraiment con. Mourir sans la revoir. Mourir sans revoir son sourire, ses cheveux, ses yeux qui au Soleil deviennent la chose la plus belle qu'il m'ait été donnée de voir (ils sont magnifique aussi quand ils sont pas au Soleil). Mourir sans l'avoir à nouveau serrée dans mes bras, sans avoir caressé sa peau, sans l'avoir embrassé encore. Mourir sans avoir connu une dernière fois la caresse de son corps contre le mien. Mourir avant d'avoir vécu la vie que je veux vivre avec elle, sans qu'elle soit devenue ma femme, sans avoir avec elle perpétué mon nom de famille.
 Mourir sas m'être endormi chaque soir et réveillé chaque matinaux côtés de la femme que j'aime.
  C'est marrant la vie... Je me souviens qu'hier, couvert de boue et de sang, boitant jusque chez moi appuyé sur mon vélo, je m'étais écrié "J'ai vraiment beaucoup de chance!" d'un ton rageur lorsque la grêle avait commencé à me plomber. Eh ben ouais, en fait, c'est bien vrai. J'ai vraiment beaucoup de chance...

Vendredi 2 avril 2010 à 0:43

 "Et comme ça la pompe, elle pompe." Votre serviteur

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